•   "Tu vois, on peut toujours ararcher des larmes à une pierre, il suffit d'y mettre le ton"

      C'est ce que j'appelle l'effet musique-de-fond. Comme Gad El male nous l'explique si bien, une scène peut être complètement conne, si la musique est triste, on va pleurer. Comme par exemple dans les films à suspens. Si on coupe le son, qu'est-ce qu'on voit ? UNe femme blonde en nuisette supra légère qui marche dans un couloir sombre, qui marche toujours très lentement d'ailleurs - on se demande pourquoi étant donné qu'elle aurait moins de risque de se faire rattraper par le grand méchant loup si elle marchait vite. Pas de quoi vous faire peur quoi. Mais la musique est si stressante qu'on ne peut pas s'empêcher d'avoir une montée d'adrénaline.

      En parlant de trucs tristes ou pas tristes, dimanche dernier je suis partie au cinéma avec ma soeur et mon père. On est allévoir Le Secret de Térabithia.
      C'était...
      Horrible !
     
      Je savais parfaitement qu'elle allait mourrir à la fin, j'avais déjà lu le livre. Mais j'espérais quand même qu'ils avaient changé le scénario. Après tt c'est censé être un film pour enfant ! Eh bien non, elle meurt à la fin ! Cette idiote !
      C'était tellement triste, on avait tellement axé le film sur ce personnage, Leslie, on lui avait tellement donné un caractère peu commun, que j'ai failli pleurer à la fin.
      Non... en fait... j'ai pleuré. Pas comme une madeleine, heureusement ! ma fierté m'a sauvé. Je n'arrêtais pas de me répéter : "Tu es dans une salle de cinéma, tu ne dois pas pleurer ! Tu es une grande ! Tu es une dure ! NE PLEURE PAS !!!!!!!!!!!". N'empêche qu'à la fin j'avais quand même les joues bien mouillée. Vraiment, c'est une première ! Je ne pleure vraiment jamais à cause des films. J'ai dû vraiment pleurer on va dire... une fois ! Et ct quand j'avais 11 ans.

      J'espère que je ne vais pas devenir une de ces filles qui pleurent dès la moindre émotion trop forte, ce serait horrible !


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  • "J'ai acheté ta vie en la sauvant. A combien la fixe-tu ? Quelle valeur y accorde-tu ? Alors, oui, je rembourserai ta boîte à musique. Mais, toi, tu devras me rembourser ta vie."

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  •   Ce matin, vers une heure, je me suis réveillée, je ne sais pas trop pourquoi d'ailleurs, mais, comment dire ? je n'ai pas pu me rendormir. Les aléas des insomnies, coryez-moi, je sais ce que c'est.
      Le meilleur à faire dans des cas comme celui-là, c'est encore de fermer les yeux et attendre que le sommeil vienne de lui-même. Prendre un livre serait peut-être plus efficace pour trouver le sommeil, mais je n'ai pas de lampe de chevet et je me vois mal, au moment de m'endormir, penser à me lever pour aller éteindre la lumière : retour à la case départ...
     
      J'ai donc fermé les yeux et j'ai attendu. Je me suis mise à penser à tout ce qui avait fait ma vie jusque là. Ce n'est pas toujours très rose. Je dirais même que c'est un peu partout très gris, mais je ne me plains pas, il y a pire que moi. Avec du recul, je me dis que, avec ce que j'ai vécu, j'aurais pu finir plus mal. Je vous vois venir ! Je ne parle pas de ces histoires d'adolescentes genre :"Ma meilleure amie m'a volé mon petit copain" quoi qu'en fait ça m'est déjà arrivé ça aussi.
      Non en fait je parle de vrais problèmes, de vraies épreuves qui marquent VRAIMENT une vie. Tenez, voici une petite liste exhaustives des trois plus grandes catastrophes de ma vie :

      _ en maternelle, mon très cher voisin de quatre ou cinq ans (je ne me souviens plus très bien) me harcele sexuellement et moralement, compromettant ainsi pour le reste de ma vie mes relations avec le sexe opposé.
      _en CE2, mes parents divorcent. Disputes habituelle et rancoeur des deux côtés. Dans le même temps ma mère perd son job. S'en suit déménagement dans une autre ville loin des amis que j'avais toujours connu (difficulté d'adaptation) et grande galère fiancière.
      _Mon père trouve une petite amie, tente de nous fabriquer une deuxième famille et les deux fils de la petite amie en question nous pourrissent la vie à ma soeur et moi. S'en suit crise de larme et mal-être. Attention, je ne dis pas que je suis contre le fait qu'il ait une petite amie. Franchement ça m'était égale, c'est juste sa relation entre elle et nous et ses fils qui était bizarre et dérangeante. Mon père a toujours voulu avoir des fils, imaginez la suite.
      _J'ai treize ans. de grosses pluies en octobre : 70 cm d'eau boueuse dans toute la maison. On perd tous nos meubles, la voiture et une bonne partie de nos fringues. Grosses difficultés financière et je ne vous parle même pas de l'évacuation en pleine nuit chez les voisins.
      _J'ai toujours treize ans. Trois mois après la première innondation : une deuxième innondation. Cette fois-ci on a un mètre cinquante d'eau dans la maison. On perd tout sauf la machine à lavé et le frigo (achetés à la suite de la première innondation). Cette fois-ci c'est la galère grave. On emmenage dans un appartement avec, en tout et pour tout, un frigo, une machine à laver, des matelas et une table. Tout est à refaire. On a plus de fringue, plus de souvenirs d'enfance. Ma mère se tape une dépression pendant trois ans. Le compte en banque descend dans les -1500 euros. La vie est belle.
      _Par dessus ajoutez le mal-être lié à l'adolescence et au fait que ma toute première relation avec mon tout premier petit amis se soit très mal passé (c'est lui qui est parti avec ma meilleure amie du moment) et vous avez un bon résumé des choses.

      Je ne suis pas en train de dire que ma vie a toujours était noire (quoique, quand on regarde bien, je ne vois qu'une suite de galère). Non, j'ai souvent ris et j'ai aujourd'hui des amis formidable. Je me suis rendue compte que je ne suis pas aussi névrosé que ce qu'aurait pu laisser supposer cette enfance très bizarre. Je n'ai aucune phobbie (ce qui est un signe d'équilibre mental) et je m'en sors à l'école.

      Mais, des fois, je me dis que, si un génie me permettait de revivre ma vie depuis ma naissance, avec ma conscience de maintenant, il y a beaucoup de choses que je changerais. Pour commencer, je mettrait mon poing dans la figure de ce salopard de Thomas quim'a harcelé sexuellement. Puis je dirais ses quatre vérités à l'ex de mon père. Ensuite j'éviterait qu'on se fasse innonder une deuxième fois en demandant à déménager. Il y a encore plein de petits détails comme ça que je modifierais. On rêve tous d'une vie différente. Pas moi. Je reconnais la chance que j'ai d'avoir ma vie. Je rêve juste d'une vie améliorée.

      Voilà ce à quoi j'ai réfléchis durant mes deux heures d'insomnie.


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  •   Grosse période de doute.

      Je ne suis plus sûre de rien. La liste n'est pas longue rassurez-vous.

      Tout d'abord le bac blanc produit sur moi un drôle d'effet. Il me fiche une flemme d'enfer me stresse comme une malade. J'ai conscience que je devrais travailler. Je veux dire... j'ai commencé à réviser mardi et quand je me suis rendue compte de la masse de travaille que ça représentait j'ai brusquement eu envie de pleurer. Ça m'a complètement démoralisée ! Je me suis dit que je n'y arriverais jamais. Et, depuis, je n'ai pour ainsi dire pas révisé. Et le bac est dans une semaine et demie. Ça commence vraiment à m'inquiéter et je devrais me mettre à travailler à fond. Mais je suis tellement découragée et démotivée que je n'arrive pas à me concentrer. Et hier gt tellement fatiguée que je n'ai pas pu passer 9h30.

      Ensuite il y a mon manuscrit. Cette histoire c'est... comment dire... je n'ai aucune affinité avec elle. J'ai des tonnes et des tonnes d'histoires qui se bousculent dans ma tête exceptée, bien évidemment, celle que je suis censée écrire. Je ne sais pas trop quoi faire avec elle. L'histoire est déjà tte prête dans les faits, mais je n'arrive pas à lui donner ce truc ce qui la rendrait vivante. Oh, bien sûr je pourrais l'écrire telle quelle, mais ça donnerait quelque chose à la Marc Lévy, sans cette étincelle, sans ce petit piquant qui empêche le lecteur de sortir des pages du bouquin. Dans le même temps je viens de me souvenir d'un projet de manuscrit que j'avais déjà mis en route pour finalement l'abandonner. Et cette histoire a du piquant. Je sais ce que vous allez penser, que je ne suis qu'une ado un peu trop ambitieuse et prétentieuse et orgueilleuse aussi.

    Peut-être.

    Je ne dis pas non.

    Mais vous n'êtes pas dans ma tête. Quand je me lance dans une histoire, je m'y lance à fond. Elle prend toute la place dans mon esprit, et, à chaque moment, elle est avec moi. Quand j'observe, dans ma vie ou dans celle des autres, un fait, même totalement banal, je la relie à mon histoire, j'analyse les possibilités que j'aurais de l'exploiter. Et ça se fait automatiquement. Je n'ai pas besoin d'y penser. Quand je suis inoccupée, sous l'arrêt de bus, dans la voiture, sous ma douche, en cours d'espagnol, c'est à elle que je pense. Je l'écrit dans mon esprit. C'est comme une sorte de... de « symbiose ».

      Mais avec mon manuscrit, Syrielle et Tyler, je n'y arrive pas. Je n'ai que très peu d'affinité avec cette histoire. Et ça n'aurait aucun sens de l'écrire. Alors que mon autre histoire, celle dont j'ai parlé plus haut, celle qui est vivante et tout et tout, eh bien elle c'est une autre... euh... histoire – si vous me permettez la formule. Avec elle je me sens complètement en symbiose et je peux vraiment m'impliquer. Je pourrais réussir à la faire vivre. Vraiment vivre je veux dire. J'ai des tas de petits détails qui fourmillent dans ma tête et pourrait lui donner quelque chose. Quelque chose de fort.

      Le problème c'est que c'est une longue histoire. Un manuscrit d'au moins six mois. Et moi je n'ai pas six mois.

      Je ne sais vraiment pas quoi faire.

      Est-ce que je dois laisser tomber le projet de publi... de présenter un livre à une maison d'édition avant la rentrée de septembre ? Ou persévérer dans l'écriture du manuscrit en cours ?

      Je déteste faire des choix comme celui-là.


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  • Je vous vois venir de loin : OUH !!! Elle a un amoureux !!!

      Eh, bien ! OUI ! J'ai un amoureux ! Mais pas celui auquel vous pensez.
      Non, en fait ce que je voulais dire, c'était que je m'étais trouvé un nouvel animal préféré !

       Le phacochère !!!!!
     
      Trop mignon ! là

      Je sais, je sais : avec tous les animaux trop mimi qu'il y a en afrique, il a fallu que je choisisse celui là !

      Tout le monde ( à part ma soeur qui est aussi bizarre que moi) le trouve trop laid. Mais c'est trop mimi !!! Et ce que j'adore plus particulièrement, c'est quand ils se mettent à courir. Leur queue se dressent brusquement, d'où leur surnom (justement attribué) : radio phaco.

      DU coup, Charlinou, toujours aussi fan, a eu l'idée de les introduire dans son histoire (oulala ça s'arrange pas ! Voilà que je me mets à parler de moi à la troisième personne).

      J'ai décidée d'en faire l'animal de compagnie de Niéla, la sœur de Syrielle. Niéla est super loufoque pour une fée : elle est super passionnée par les humains ; une sorte de petite sirène version fée. Du coup j'aimerai donné à son phacochère le nom d'un « mythe ». J'avais pensé à Marilyn Monroe ou Elvis Presley ou quelque chose comme ça, mais je voudrais un nom plus récent... Bush ? Lol !

      NON !!!! Pas de gros mots s'il-vous-plait.

      Si vous avez des idées n'hésitez pas à m'en faire part ^^


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