•   En toute honnêteté, et sans vouloir me faire mousser (loin de moi cette idée) , je suis une bonne élève. Pas une surdouée, mais je ne suis pas nulle non plus. Oh, bien évidemment je ne suis pas la meilleure, d'autres ont plus de facilités que moi, mais je pense pouvoir être acceptée dans la prépa de mon choix l'année prochaine.
      Mes parents ne sont pas parfaits, mais ils ne me battent pas, ils ne me rabaissent pas, et, en fin de compte, ils m'aiment - ce qui, croyez-moi, n'est pas aussi souvent évident qu'on peut le croire.
      J'ai des amis géniaux et ma classe est certes un peu chiante sur certains côtés, mais il y a une bonne ambiance.
      Dimanche je vais en Afrique du Sud pendant deux semaines avec deux de mes meilleures amies.
      Ma soeur est une fille vraiment super que j'adore (mais ça il faut éviter de le lui dire).
      Mon histoire est sur la bonne voie pour être -si ce n'est publiée - écrite et mon imagination fonctionne du tonnerre (comme d'habitude... ce qui n'est peut-être pas une bonne chose...)

      Une vie normale pour une fille normale.

      Pourtant il y a des fois où je lève mon regard vers l'avenir. Et là il m'arrive d'avoir peur.

      Tout le monde a déjà dit au moins une fois dans sa vie : "Le jour où..." ou encore "Un jour moi je..." et "Plus tard je..." et jamais n'a employé le conditionnel, comme si "le jour où", "un jour moi je" et "plus tard je" appartenais à un futur déjà tracé, sûr, clair, sans cailloux encombrant, sans détours. A moi aussi ça m'est déjà arrivé.
      J'ai déjà dit : "Le jour où j'aurai publié trois Best-Seller j'écrirai exclusivement sur des feuilles Oxford"
                        "Un jour moi mon mari sera un mec parfait"
                        "Plus tard je serai riche"
      Comme si vraiment ces choses allaient arriver. Forcément.
     
      Seulement voilà, parfois, dans un de nos rares moments de réalisme, on se rend compte que la vie n'est pas du tout faite ainsi. On se rend compte qu'elle pourrait parfaitement nous refuser tout ce qu'on lui réclame si impunément. Et là, moi, je prends peur.
      Et si aucun de mes rêves ne se réalisait ? Si je n'avait pas mon concours ? Si je ne devenais pas un écrivain célèbre ? Si je finissais célibataire et qu'on me retrouvait un jour morte dans mon appartement, à moitié mangée par mes bergers allemands ? (mais qu'est-ce que des bergers allemands viendrais faire dans un appartements ?) 
      Je me fige et ma tête devient très froide. Mon coeur se met à battre un peu plus fort aussi. 
      ...
      Quand j'ai peur du futur...
      eh, bien, j'essaye de ne pas y penser. J'essaye de me raisonner, comme si vraiment ces choses allaient arriver, très certainement. Puis je pense à autre chose. En bref, je fuis. Parce que, toute réaliste que je suis, je préfère me noyer dans mes utopies pour mieux vivre le présent que me torturer pour des choses qui n'existe pas encore alors que le présent défile sous mes yeux.
      
      Et puis n'oublions pas le vieil adage de ce cher ST Ex : Il faut avoir des rêves assez grands pour ne pas les perdre de vue quand on les poursuit.
      Traduction : Si "Le jour où", "Un jour moi" et "Plus tard je" n'arrive jamais, c'est uniquement parce qu'on n'y croyait pas assez. Cela ne nous manquera donc pas.
     
      Même si, de temps en temps, j'ai peur du futur...


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  •   Premier extrait du manuscrit. Il s'agit d'un passage du prologue dans lequel on découvre Tilaïr (c'est à dire petit Tyler) et sa maman.
       Bonne lecture ^^


    " Prologue
      ...- Il est temps de partir Tilaïr, dit-elle de sa voix si tendre et si dure à la fois. Ton père t'attend.
      Tilaïr leva vers sa mère des yeux verts comme des petits pois. Aussitôt, une sourire radieux s'épanouit sur ses lèvres. Sa mère était la plus belle des mères. Aucune de celles qu'il connaissait ne pouvait rivaliser avec elle. Et, quand elle entrait dans une pièce, toute les personnes présentes marquaient une seconde de silence. Si Tilaïr avait eu une plus grande expérience de la vie, il aurait aisément compris que sa mère rayonnait d'une aura que peu possédait. Elle fascinait quiconque posait les yeux sur elle, à commencer par son propre fils. Mais, à sept ans, savait seulement que sa mère était le soleil, et d'ailleurs sa cheveulure couleur or le prouvait bien assez.
      Et il l'adorait. Il l'admirait et il l'adorait.Parce qu'elle était si grande, si belle, si intelligente...
      Certes elle ne le prenait pas dans ses bras aussi souvent que les autres mères prenaient leurs enfants dans leurs bras ; mais qu'importait ? Sa mère à lui était le soleil !
      -Partir ? Mais partir où maman ? lui demanda-t-il en se dépêchant de se lever.
      Debout, il ne lui arrivait pas même aux hanches.
      Oh, oui ! Sa mère était si grande ! Les déesses devait être aussi grande qu'elle.
      -Dans le monde des hommes, lui répondit-elle d'une voix lente et modulée. A partir d'aujourd'hui, ce sera ta maison."


      Et voilà pour commencer !
      Petite précision si vous ne l'avez pas encore compris : Tyler est une demi-fée. Un être née de mère fée et de père humain.

      Surtout n'hésitez pas à dire ce que vous en pensez. Aussi bien les critiques que les avis.
       ^^


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  •  Juste en passant avant de retourner bosser, j'ai bientôt fini le prologue du manuscrit. Disons... demain je pourais vous mettre un petit extrait en ligne.

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  • Je suis censée me mettre à bosser, mais au bout d'une heure et demie j'en ai déjà marre. J'ai cassé mon MP3 et maintenant je ne peux même plus écouter de la musique tout en faisant mes fiches de SVT. C'est triste !
       JE SUIS TRISTE !!!!
      J'avais économisé six mois pour me l'acheter, j'avais réussi à l'avoir à moitié prix, il était génial ! il était beau ! en bref : il était parfait ! Et il n'est plus...
      C'est peut-être un mal pour un bien, j'ai pu réviser un peu ma SVT. On a un big big devoir demain sur la reproduction. ça ne me donne vraiment pas envie d'aller en cours... Allez courage, plus qu'une semaine et c'est l'Afrique du Sud ! deux semaines entière dans un pays magnifique ! Je peux vous assurer que je vais en profiter ! Je vais m'éclater à fond avec des gens que je ne connais presque pas, mais ce n'est pas ça qui va m'arrêter !
      Bon... ça c'était une petite digression. A l'origine je voulais faire quelque chose de bien plus philosophique.
     
      Vous n'avez jamais eu envie de tout envoyer valser ? Révision, prof, bahut, et vous cloîtrer chez vous ou sortir un maximum, faire ce que vous aimez ? Personnellement, ce genre de crise me prend environ tous les... eh bien tous les jours. L'intensité varie mais le fond reste le même. Il y a des moments où même le simple fait de voir un cahier m'énerve. C'est viscérale. Alors je bosse pas. Mais je devrais...
      Dire qu'à une époque j'aimais ça... 
     

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