• Qui ne doute pas ne réfléchit pas

      Grosse période de doute.

      Je ne suis plus sûre de rien. La liste n'est pas longue rassurez-vous.

      Tout d'abord le bac blanc produit sur moi un drôle d'effet. Il me fiche une flemme d'enfer me stresse comme une malade. J'ai conscience que je devrais travailler. Je veux dire... j'ai commencé à réviser mardi et quand je me suis rendue compte de la masse de travaille que ça représentait j'ai brusquement eu envie de pleurer. Ça m'a complètement démoralisée ! Je me suis dit que je n'y arriverais jamais. Et, depuis, je n'ai pour ainsi dire pas révisé. Et le bac est dans une semaine et demie. Ça commence vraiment à m'inquiéter et je devrais me mettre à travailler à fond. Mais je suis tellement découragée et démotivée que je n'arrive pas à me concentrer. Et hier gt tellement fatiguée que je n'ai pas pu passer 9h30.

      Ensuite il y a mon manuscrit. Cette histoire c'est... comment dire... je n'ai aucune affinité avec elle. J'ai des tonnes et des tonnes d'histoires qui se bousculent dans ma tête exceptée, bien évidemment, celle que je suis censée écrire. Je ne sais pas trop quoi faire avec elle. L'histoire est déjà tte prête dans les faits, mais je n'arrive pas à lui donner ce truc ce qui la rendrait vivante. Oh, bien sûr je pourrais l'écrire telle quelle, mais ça donnerait quelque chose à la Marc Lévy, sans cette étincelle, sans ce petit piquant qui empêche le lecteur de sortir des pages du bouquin. Dans le même temps je viens de me souvenir d'un projet de manuscrit que j'avais déjà mis en route pour finalement l'abandonner. Et cette histoire a du piquant. Je sais ce que vous allez penser, que je ne suis qu'une ado un peu trop ambitieuse et prétentieuse et orgueilleuse aussi.

    Peut-être.

    Je ne dis pas non.

    Mais vous n'êtes pas dans ma tête. Quand je me lance dans une histoire, je m'y lance à fond. Elle prend toute la place dans mon esprit, et, à chaque moment, elle est avec moi. Quand j'observe, dans ma vie ou dans celle des autres, un fait, même totalement banal, je la relie à mon histoire, j'analyse les possibilités que j'aurais de l'exploiter. Et ça se fait automatiquement. Je n'ai pas besoin d'y penser. Quand je suis inoccupée, sous l'arrêt de bus, dans la voiture, sous ma douche, en cours d'espagnol, c'est à elle que je pense. Je l'écrit dans mon esprit. C'est comme une sorte de... de « symbiose ».

      Mais avec mon manuscrit, Syrielle et Tyler, je n'y arrive pas. Je n'ai que très peu d'affinité avec cette histoire. Et ça n'aurait aucun sens de l'écrire. Alors que mon autre histoire, celle dont j'ai parlé plus haut, celle qui est vivante et tout et tout, eh bien elle c'est une autre... euh... histoire – si vous me permettez la formule. Avec elle je me sens complètement en symbiose et je peux vraiment m'impliquer. Je pourrais réussir à la faire vivre. Vraiment vivre je veux dire. J'ai des tas de petits détails qui fourmillent dans ma tête et pourrait lui donner quelque chose. Quelque chose de fort.

      Le problème c'est que c'est une longue histoire. Un manuscrit d'au moins six mois. Et moi je n'ai pas six mois.

      Je ne sais vraiment pas quoi faire.

      Est-ce que je dois laisser tomber le projet de publi... de présenter un livre à une maison d'édition avant la rentrée de septembre ? Ou persévérer dans l'écriture du manuscrit en cours ?

      Je déteste faire des choix comme celui-là.


  • Commentaires

    1
    Jeudi 5 Avril 2007 à 16:26
    tu devrais
    y consacrer du temps mais méfie toi. Les études c'est important aussi. Et la solution serait d'y consacrer essentiellement tes temps libres. Weekends et vacances y compris.
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