• J'avais rien d'autres à mettre qu'une boîte de pétri rempli d'une sorte de gel.

      On a percé les trous nous même ! (dit-elle d'une voix emplie de fierté)


      Eh ! Rigolez pas ! C'est super dur ! C'est tellement dur qu'un a dû user quatre boîtes de pétri ! ! !


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  •   (OUlala, les images deviennent de plus en plus glauque ici...)

      Petit article posté avant d'aller dormir.

      Dans le genre inutile, il se pose là, mais j'ai besoin d'aide.

      J'ai réussi à trouver un titre pour mon histoire. Comme il y a des vampires dans la trame principale, j'aimerais bien donner à mon manuscrit un titre en rapport avec le sang.

      J'ai demander à mon prof de SVT quelle est la notation chimique de l'hémoglobine, je trouvais (et je trouve d'ailleurs toujours) que ça ferait cool de mettre une notation chimique pour titre de livre. Mais parentropus robustus m'a dit que l'hémoglobine était une chaîne comprenant plus d'une centaine d'acides aminés... ça fait quand même un peu beaucoup, il faudrait laisser de la place sur la couverture pour l'illustration.

      Donc voilà, j'en appelle à votre aide. Si vous aviez des idées en rapport avec l'hémoglobine ou le sang. Ou, mieux encore, si vous connaissiez le principal site protéique de l'hémoglobine, n'hésitez pas à m'en faire part. Je suis ouverte à toute les propositions, sauf bien sûr celles qui disent : "Laisse tomber t'y arrivera pas" ou "On se voit chez moi ce soir" ^^

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  •   Aujourd'hui quatre heures de mathématiqiues ! De quoi vous transformer les neurones en biafine.

      Un petit programme de bac bien sympa.

      Vous voulez le menue ?
       En entrée : primitives et intégrations par partie
       En plat principal : méthode d'Euler et suite avec démonstration par réccurence. MMMMM ! Que du bonheur !
       En dessert : un petit QCM tout mignon tout plein
       Et, histoire de facilité la digestion : des congruences en système.
     
      Miam !

      Je vous rassure, il n'y a pas un picogramme de sincérité là-dedans ! C'était HORRIBLE !!!!! je suis sûre d'avoir senti mon cerveau se déconnecter une ou deux fois.
      Enfin bon , je me suis démenée comme j'ai pu et je pense au moins avoir la moyenne, mais pas beaucoup plus.

      Sans parler que, après quatre heures de math, la seule chose à laquelle vous aspirez c'est à la paix et à la tranquillité, mais, manque de bol ! vous n'avez pas encore révisé SVT, ni même ouvert le livre histoire de vous donner bonne conscience, du coup, au lieu de odrmir, vous allez encore devoir rester éveillé jusqu'à 23 heures.

      J'adore ma vie !!!

      Ou disons plutôt que je recommencerais à l'aimer lundi prochain, après le devoir de physique...


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  • Histoire géo le matin

    Ohysique chime l'après midi


      J'ai même pas envie d'en parler

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  •   Comme un long extrait vaut mieux qu'une explication pas claire, tenez : 


        « Il était une fois » n'est guère une formule adapter à un livre qui n'est ni un conte, ni une histoire pour enfant. Néanmoins, parce qu'il faut commencer quelque part, et parce que « il était une fois » donne toujours une atmosphère spéciale à un ouvrage, c'est sur elle que s'ouvre celui-ci. 


       Il était une fois
    un royaume prospère et presque paisible niché entre les Monts Ténébreux au Nord-Ouest, les fertiles Plaines d'Astanl au Nord-Est et la mer au sud : Amaria, royaume des Rois Justes de la dynastie des Vel-Orelas.


      Amaria vivait de la culture du blé et des produits maraîchers, de l'exportation de son vin, et, en particulier, de l'exploitation de ses mines de rubis et d'opale. Les relations diplomatiques avec les pays de tout le continent étaient amicales et, partout, on ne disait que beaucoup de bien de Orlando le Jeune – qui par ailleurs n'était plus tout à fait jeune – et de son ministère. L'industrie de la mode amarianne donnait le ton dans tous les Etats frontaliers. Les femmes amariannes étaient en effets réputées pour leur raffinement et leurs goûts de l'élégance. Alida Vel-Orelas, fille héritière du roi, représentait à la perfection Amaria sur ce point. Belle comme aucune autre femme du royaume, le moindre de ses gestes se transformait en un véritable hymne à la délicatesse féminine. On disait sa bonté sans égale et son caractère enjoué et aimable. Son intelligence, remarquable, lui permettait de soutenir des conversations avec les plus éminents esprits de la cours de Versaara, capitale d'Amaria. Son père ne regrettait en rien d'avoir Alida pour héritière malgré son sexe qui, dans l'exercice d'un pouvoir tel que celui de monarque d'un Etat aussi puissant et grand qu'Amaria, pouvait parfois se révéler être un handicap. L'éducation de la princesse avait était telle que, lorsque viendrait son tour de porter la lourde couronne de rubis et d'opale, elle serait parfaitement préparée et saurait imposer au Parlement ses volontés et gagner le respect de ses sujets.

      N'auraient été les Vampires, le royaume aurait pu être qualifié de parfait ; mais ces derniers gangrenaient inexorablement le cœur d'Amaria. Semblable à ces tumeurs malignes que quantité d'opérations n'aurait pas réussi à complètement éliminer, les Vampires se reproduisaient lentement, mais avec une âpreté que la rage de liberté et le désir de vengeance rendaient effrayante. Longtemps ils avaient régnaient en maître sur les terres du Nord, à l'époque où les Rois Tirants, enfermés dans leur capitale, laissaient le royaumes dériver vers un avenir plus qu'incertain. Ils en avaient tiré un orgueil cruel dont les témoins restaient encore tous les innocents retrouvés au petit matin étendus sur les pavés, pâles comme la neige, les yeux voilés par la peur et la mort, deux trous rougeoyants dans le cou. Wilcas le Tueur les avaient tous acculés dans les Monts Ténébreux durant la guerre du sang, il y avaient de cela trois siècles, mais les vampires avaient faim de vie humaines et soif de vengeance. Pour aussi peu nombreux qu'ils soient – guère plus de cinq cents d'après les estimations – ils n'en restaient pas moins terriblement meurtriers. L'Inquisition écumaient sans relâche les villes du Nord pour traquer et supprimer les Vampires renégats, mais les Vampires demeuraient toujours aussi actifs.

      
       Il existait également une autre forme d'être humain. Les Cursedianns ne représentaient, pour la plupart, aucun danger. Mais parce qu'ils n'étaient pas exactement comme les hommes, et pas non plus comme les Vampires, ils étaient méprisés de la population. Les hommes ont toujours eu besoin de boucs émissaires ; les Cursedianns payaient donc pour les Vampires. Les hommes ont toujours eu peur de ce qu'ils ne comprenaient pas ; cette peur se manifestait par un mépris des plus total.


      Les Cursedianns sont maudits par la naissance, il ne faut pas s'en approcher ! Si l'on est trop proche d'un Cursediann, sa malédiction retombera sur nous ! Et, de toute façon, s'ils sont maudits c'est qu'ils sont mauvais !
    Superstitions et opinions que tous cela. Si malédiction il y avait, cela ne signifiait pas pour autant que le cœur des Cursedianns étaient noirs. Maudits par la naissance, un enfant n'est pas mauvais. C'est la société, cette société craintive et cruelle, qui le corrompait.

      Les Vampires et les Cursedianns constituaient ainsi les deux gros problèmes du royaume. Les premiers par leur nature de meurtriers sans pitié, les seconds par le clivage qu'ils suscitaient dans l'unité du royaume.
    Mais mettons un instant ses points sombres de côtés, ils ne reviendront que bien trop vite, et laissons le récit suivre son cours. 

     
    Il était une fois une jeune fille du nom de Sybille Lefèvre. Sybille était la fille unique du professeur Arnold Lefèvre, talentueux professeur exerçant dans la ville d'Azurélia pour le compte du duc de Guse. Toute sa vie, elle avait baigné dans les livres et la connaissance à son état le plus pur. Son père, portant très haut l'éducation de toute personne, garçon comme fille, avait attaché un soin tout particulier à lui inculquer toute la science en sa possession. Pour cela, le professeur Lefèvre n'avait pas exclusivement eu recours à la voie professorale. Il jugeait l'enseignement orale aussi important que celui dispensé dans les écoles. Aussi Sybille avait-elle acquis un tiers de ses connaissances durant les cours de son père, un autre tiers aux détours des nombreuse remarques que ce dernier formulait sur le monde et de ses propres lectures, le dernier tiers, elle l'avait assimilé d'elle-même en observant le monde.

      Depuis son plus jeune âge, Sybille faisait montre d'une intelligence peu commune et d'une perspicacité étonnante. Enfant déjà, elle possédait un esprit critique des plus aigus. Elle n'avait jamais cru ni aux fées, ni aux dragons. De même personne n'avait jamais pu lui faire croire que les carottes rendaient les joues rouges ou que le méchant loup viendrait l'enlever si elle allait au lit sans manger. Mme Lefèvre avait pourtant bien essayé, mais rien n'y faisait ! Cette petite était purement déconcertante ! Pourquoi refusait-elle d'avaler ces fables que l'on sert aux enfants ?
    Simplement parce qu'elle comprenait que tout cela n'était pas fondé.

      Le regard que Sybille posait sur le monde ne tenait aucun compte des opinions ou des jugements incertains. Elle observait, raisonnait et concluait sans se laissait influencer par les nombreux jugements formulés autour d'elle. Cette mécanique incroyablement rodée s'exécutait le plus naturellement possible, Sybille n'avait aucunement besoin de se forcer. Et c'était justement cette manière si particulière de penser qui faisait toute son intelligence.


      En grandissant, Sybille avait développé un tempérament en accord avec son esprit. Elle refusait catégoriquement que des opinions lui soient imposées. La mécanique de sa raison la faisait se fermer hermétiquement à ce genre de pratique de connaissance par ouïe-dire. Elle admettait sa faillibilité et accueillait chaleureusement les enseignements nouveaux, mais encore fallaient-ils que ces derniers fussent accompagnés d'arguments solides. Si sa raison décelait la moindre faiblesse dans l'argumentation, Sybille se mettait en devoir de corriger son interlocuteur. Elle était alors souvent obligée d'élever la voix pour se faire entendre, l'orgueil de la personne face à elle faisant, la plupart du temps, plus de bruit que sa propre voix de non-majeur. Peu d'adulte acceptait en effet qu'une jeune fille leur montre leur tort. Sybille avait ainsi acquis un caractère pour le moins... dépourvu d'ambiguïté. Ce qu'elle avait à dire, elle le disait– parfois même avec une dureté déconcertante pour une personne aussi jeune qu'elle.


      Sybille avait grandi en compagnie de deux autres personnes de son âge : Chimène de Guse, fille du duc de Guse, et Flora de Meville, la cousine de Chimène que le duc avait adoptée à la mort des parents de la petite Flora. Monsieur Lefèvre étant le professeur de ces dernières, Sybille avait passé toute son enfance avec Chimène et Flora. Le duc de Guse aimait respecter le protocole, mais, parce que Sybille avait cette expression si étrange avec ses yeux couleur miel toujours grands ouverts qui lui donnait l'air d'avoir, à tout moment, l'esprit alerte prêt à capter le moindre détail, il avait accepté qu'elle suive l'enseignement du professeur Lefèvre en même temps que sa fille et sa nièce.


      Ainsi, depuis l'âge de cinq ans, ces trois personnes ne s'étaient-elles pour ainsi dire jamais quittées. Les liens qu'elles avaient tissés étaient solides et courts et, malgré leurs différences de caractère et de rang social, elles étaient proches comme des sœurs et se connaissaient mieux que les connaissaient leurs propres parents. Comme toute amitié qui se respecte, il éclatait parfois quelques disputes entre Sybille et Chimène, toutes deux dotés d'un très fort caractère et d'un tempérament qui était tout sauf refermé. Mais, pour violentes que fussent ces disputes, elles ne duraient jamais longtemps car Flora intervenait toujours. Et Flora était la douceur et la gentillesse incarnées. Rien ne semblait pouvoir la mettre en colère, ni les injures, ni la méchanceté. Et c'était bien pour cela que Sybille et Chimène l'adorait.
     

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