La chanson en question sur laquelle j'ai imaginé le premier chapitre. De Jesse McCartney :
 Ne faites surtout pas attention à la longueur du lien...
   Les paroles ne collent pas tout à fait avec le contexte de mon histoire, mais le rythme, et même les paroles pour ceux qui ne comprennent pas l'anglais, sont tout simplement PARFAIT !!!! Alors... fermez les yeux et essayez d'imaginer deux vies en parallèles...
Woke up around a half past ten
Can't believe that I'm late again
Put down about a quart of caffine
To start my pulse and then
I grabbed my jeans off the floor and I hit the door,
Just the same old same

It goes to show
You never know
When everything's about to change

Just another day
Started out like any other
Just another girl who took my breath away
Then she turned around
She took me down
Just another day that I ....
Had the best day of my life

Can't say exactly what it was
She's not the usual type
She wore a cowboy hat
With her red Prada boots
And a Gwen Stefani smile
Then she pulled out a pen and surprised me when
She wrote her number on my hand
Then she was gone,
But from now on
I'm gonna be a different man

Just another day
Started out like any other
Just another girl who took my breath away
Then she turned around
She took me down
Just another day that I ...
Had the best day of my life

I guess it goes to show
You never really know
When everything's about to change

Just another day
Started out like any other
Just another girl who took my breath away
Then she turned around
She took me down
Just another day that I ...
Had the best day of my life [x2]

  ça y est, j'ai imprimer mes dossiers de candidature pour les prépas MPSI de st Denis, Montpellier, Toulouse et Bordeaux. Demain conseil de classe... Je pense que ma moyenne va tourner aux alentours de 14,3 14,4. Ce qui est déjà pas mal.
  Cela n'empêche que je suis désespérée parce que je veux aller à Monpellier mais comme j'ai mis St-Denis en premier voeux et que je pense que je serais acceptée, je n'aurai pas d'autre choix que d'aller à St-Denis.
  Enfin bon... je finirai bien par m'y faire ! IL FAUT RELATIVISER !!!!!
  Aorès tout à St denis j'aurai le soleil des tropiques (quand les tropiques en question ne sont pas noyés sous une tonne de flotte, ce qui se produit environ six mois de l'année) ^^ Et j'aurai mes amies !!! Mais comme elles veulent toutes faire EGC, elles vont se transformer en horrible femme ultra élégante et moi je ne saurai plus comment m'adresser à elles !!!
  lol !
  Bon on arrête le délire !
  Ce n'est pas grave si je ne fais pas MPSI à Montpellier, l'important est d'atteindre son but, pas la manière dont on l'atteint !
  ...
  C'était la phrase philosophique du jour.

  PS : M Lemaine, laissez tomber le cahier clairefontaine ! Un MP3 me suffit largement lol

  Je me suis attaqué au plan du chapitre I !!!
  Lorsque je pensais à ce chapitre, je voyais les choses comme dans une de ces comédies-romantiques des studios hollywoodiens. Un déroulement des évènements en parallèle sur fond musical. J'ai même trouvé la musique que je voudrais mettre dessus. Dans ma tête ça passe vraiment bien. Mais, bon, vu la difficulté que représente la tâche de mettre de la musique dans un livre, je crois que je vais laisser tomber l'espoir d'en mettre. lol. 
    
  Dans son premier chapitre, on peut donc suivre en parallèle la vie de Syrielle dans le monde des Fées, et celle de Tyler à New-York. Je vais essayer de planter la vie de ses deux personnes, leur caractère respectif, leurs priorité, et les quelques ambiguïtés qui les caractérisent. Une bonne partie des autres personnages de l'histoire vont également apparaître ici, comme, par exemple, Niéla (la soeur de Syrielle), Elios (le euh... meilleur ami de Syrielle, ce qui n'est aps tout à fait exact parce qu'elle n'est pas le genre de personne à chercher à avoir des amis), Beau (le photographe et ami de Tyler), FX (la Fée qui vit dans le monde des Hommes) et, bien sûr, Maréna (la boss des fées). 
 
  Mais bon, histoire de ne pas rendre ce chapitre inutile, c'est aussi là que Maréna va confier à Syrielle la mission de se rendre dans le monde des hommes pour supprimer une nouvelle nuisance (nuisance qui, entre nous, fait quand même plus d'un mètre de jambe et est blonde platine). De son côté, Tyler se voit intégrer au projet de publicité pour une célèbre bijouterie dont je n'ai pas encore trouvé le nom...
 
  J'ai fini le plan. En revenant d'Afrique du Sud je me met à l'écriture (ENFIN !!!!)
 
  En attendant, je vais essayer de développer encore un peu plus l'histoire... trouver le nom de la bijouterie par exemple...

  En toute honnêteté, et sans vouloir me faire mousser (loin de moi cette idée) , je suis une bonne élève. Pas une surdouée, mais je ne suis pas nulle non plus. Oh, bien évidemment je ne suis pas la meilleure, d'autres ont plus de facilités que moi, mais je pense pouvoir être acceptée dans la prépa de mon choix l'année prochaine.
  Mes parents ne sont pas parfaits, mais ils ne me battent pas, ils ne me rabaissent pas, et, en fin de compte, ils m'aiment - ce qui, croyez-moi, n'est pas aussi souvent évident qu'on peut le croire.
  J'ai des amis géniaux et ma classe est certes un peu chiante sur certains côtés, mais il y a une bonne ambiance.
  Dimanche je vais en Afrique du Sud pendant deux semaines avec deux de mes meilleures amies.
  Ma soeur est une fille vraiment super que j'adore (mais ça il faut éviter de le lui dire).
  Mon histoire est sur la bonne voie pour être -si ce n'est publiée - écrite et mon imagination fonctionne du tonnerre (comme d'habitude... ce qui n'est peut-être pas une bonne chose...)

  Une vie normale pour une fille normale.

  Pourtant il y a des fois où je lève mon regard vers l'avenir. Et là il m'arrive d'avoir peur.

  Tout le monde a déjà dit au moins une fois dans sa vie : "Le jour où..." ou encore "Un jour moi je..." et "Plus tard je..." et jamais n'a employé le conditionnel, comme si "le jour où", "un jour moi je" et "plus tard je" appartenais à un futur déjà tracé, sûr, clair, sans cailloux encombrant, sans détours. A moi aussi ça m'est déjà arrivé.
  J'ai déjà dit : "Le jour où j'aurai publié trois Best-Seller j'écrirai exclusivement sur des feuilles Oxford"
                    "Un jour moi mon mari sera un mec parfait"
                    "Plus tard je serai riche"
  Comme si vraiment ces choses allaient arriver. Forcément.
 
  Seulement voilà, parfois, dans un de nos rares moments de réalisme, on se rend compte que la vie n'est pas du tout faite ainsi. On se rend compte qu'elle pourrait parfaitement nous refuser tout ce qu'on lui réclame si impunément. Et là, moi, je prends peur.
  Et si aucun de mes rêves ne se réalisait ? Si je n'avait pas mon concours ? Si je ne devenais pas un écrivain célèbre ? Si je finissais célibataire et qu'on me retrouvait un jour morte dans mon appartement, à moitié mangée par mes bergers allemands ? (mais qu'est-ce que des bergers allemands viendrais faire dans un appartements ?) 
  Je me fige et ma tête devient très froide. Mon coeur se met à battre un peu plus fort aussi. 
  ...
  Quand j'ai peur du futur...
  eh, bien, j'essaye de ne pas y penser. J'essaye de me raisonner, comme si vraiment ces choses allaient arriver, très certainement. Puis je pense à autre chose. En bref, je fuis. Parce que, toute réaliste que je suis, je préfère me noyer dans mes utopies pour mieux vivre le présent que me torturer pour des choses qui n'existe pas encore alors que le présent défile sous mes yeux.
  
  Et puis n'oublions pas le vieil adage de ce cher ST Ex : Il faut avoir des rêves assez grands pour ne pas les perdre de vue quand on les poursuit.
  Traduction : Si "Le jour où", "Un jour moi" et "Plus tard je" n'arrive jamais, c'est uniquement parce qu'on n'y croyait pas assez. Cela ne nous manquera donc pas.
 
  Même si, de temps en temps, j'ai peur du futur...