• "Dear Mr. President"
    (feat. Indigo Girls)


    Dear Mr. President,
    Come take a walk with me.
    Let's pretend we're just two people and
    You're not better than me.
    I'd like to ask you some questions if we can speak honestly.

    What do you feel when you see all the homeless on the street?
    Who do you pray for at night before you go to sleep?
    What do you feel when you look in the mirror?
    Are you proud?

    How do you sleep while the rest of us cry?
    How do you dream when a mother has no chance to say goodbye?
    How do you walk with your head held high?
    Can you even look me in the eye
    And tell me why?

    Dear Mr. President,
    Were you a lonely boy?
    Are you a lonely boy?
    Are you a lonely boy?
    How can you say
    No child is left behind?
    We're not dumb and we're not blind.
    They're all sitting in your cells
    While you pave the road to hell.

    What kind of father would take his own daughter's rights away?
    And what kind of father might hate his own daughter if she were gay?
    I can only imagine what the first lady has to say
    You've come a long way from whiskey and cocaine.

    How do you sleep while the rest of us cry?
    How do you dream when a mother has no chance to say goodbye?
    How do you walk with your head held high?
    Can you even look me in the eye?

    Let me tell you 'bout hard work
    Minimum wage with a baby on the way
    Let me tell you 'bout hard work
    Rebuilding your house after the bombs took them away
    Let me tell you 'bout hard work
    Building a bed out of a cardboard box
    Let me tell you 'bout hard work
    Hard work
    Hard work
    You don't know nothing 'bout hard work
    Hard work
    Hard work
    Oh

    How do you sleep at night?
    How do you walk with your head held high?
    Dear Mr. President,
    You'd never take a walk with me.
    Would you?


    votre commentaire
  •   "Tu vois, on peut toujours ararcher des larmes à une pierre, il suffit d'y mettre le ton"

      C'est ce que j'appelle l'effet musique-de-fond. Comme Gad El male nous l'explique si bien, une scène peut être complètement conne, si la musique est triste, on va pleurer. Comme par exemple dans les films à suspens. Si on coupe le son, qu'est-ce qu'on voit ? UNe femme blonde en nuisette supra légère qui marche dans un couloir sombre, qui marche toujours très lentement d'ailleurs - on se demande pourquoi étant donné qu'elle aurait moins de risque de se faire rattraper par le grand méchant loup si elle marchait vite. Pas de quoi vous faire peur quoi. Mais la musique est si stressante qu'on ne peut pas s'empêcher d'avoir une montée d'adrénaline.

      En parlant de trucs tristes ou pas tristes, dimanche dernier je suis partie au cinéma avec ma soeur et mon père. On est allévoir Le Secret de Térabithia.
      C'était...
      Horrible !
     
      Je savais parfaitement qu'elle allait mourrir à la fin, j'avais déjà lu le livre. Mais j'espérais quand même qu'ils avaient changé le scénario. Après tt c'est censé être un film pour enfant ! Eh bien non, elle meurt à la fin ! Cette idiote !
      C'était tellement triste, on avait tellement axé le film sur ce personnage, Leslie, on lui avait tellement donné un caractère peu commun, que j'ai failli pleurer à la fin.
      Non... en fait... j'ai pleuré. Pas comme une madeleine, heureusement ! ma fierté m'a sauvé. Je n'arrêtais pas de me répéter : "Tu es dans une salle de cinéma, tu ne dois pas pleurer ! Tu es une grande ! Tu es une dure ! NE PLEURE PAS !!!!!!!!!!!". N'empêche qu'à la fin j'avais quand même les joues bien mouillée. Vraiment, c'est une première ! Je ne pleure vraiment jamais à cause des films. J'ai dû vraiment pleurer on va dire... une fois ! Et ct quand j'avais 11 ans.

      J'espère que je ne vais pas devenir une de ces filles qui pleurent dès la moindre émotion trop forte, ce serait horrible !


    votre commentaire
  • "J'ai acheté ta vie en la sauvant. A combien la fixe-tu ? Quelle valeur y accorde-tu ? Alors, oui, je rembourserai ta boîte à musique. Mais, toi, tu devras me rembourser ta vie."

    votre commentaire
  •   Ce matin, vers une heure, je me suis réveillée, je ne sais pas trop pourquoi d'ailleurs, mais, comment dire ? je n'ai pas pu me rendormir. Les aléas des insomnies, coryez-moi, je sais ce que c'est.
      Le meilleur à faire dans des cas comme celui-là, c'est encore de fermer les yeux et attendre que le sommeil vienne de lui-même. Prendre un livre serait peut-être plus efficace pour trouver le sommeil, mais je n'ai pas de lampe de chevet et je me vois mal, au moment de m'endormir, penser à me lever pour aller éteindre la lumière : retour à la case départ...
     
      J'ai donc fermé les yeux et j'ai attendu. Je me suis mise à penser à tout ce qui avait fait ma vie jusque là. Ce n'est pas toujours très rose. Je dirais même que c'est un peu partout très gris, mais je ne me plains pas, il y a pire que moi. Avec du recul, je me dis que, avec ce que j'ai vécu, j'aurais pu finir plus mal. Je vous vois venir ! Je ne parle pas de ces histoires d'adolescentes genre :"Ma meilleure amie m'a volé mon petit copain" quoi qu'en fait ça m'est déjà arrivé ça aussi.
      Non en fait je parle de vrais problèmes, de vraies épreuves qui marquent VRAIMENT une vie. Tenez, voici une petite liste exhaustives des trois plus grandes catastrophes de ma vie :

      _ en maternelle, mon très cher voisin de quatre ou cinq ans (je ne me souviens plus très bien) me harcele sexuellement et moralement, compromettant ainsi pour le reste de ma vie mes relations avec le sexe opposé.
      _en CE2, mes parents divorcent. Disputes habituelle et rancoeur des deux côtés. Dans le même temps ma mère perd son job. S'en suit déménagement dans une autre ville loin des amis que j'avais toujours connu (difficulté d'adaptation) et grande galère fiancière.
      _Mon père trouve une petite amie, tente de nous fabriquer une deuxième famille et les deux fils de la petite amie en question nous pourrissent la vie à ma soeur et moi. S'en suit crise de larme et mal-être. Attention, je ne dis pas que je suis contre le fait qu'il ait une petite amie. Franchement ça m'était égale, c'est juste sa relation entre elle et nous et ses fils qui était bizarre et dérangeante. Mon père a toujours voulu avoir des fils, imaginez la suite.
      _J'ai treize ans. de grosses pluies en octobre : 70 cm d'eau boueuse dans toute la maison. On perd tous nos meubles, la voiture et une bonne partie de nos fringues. Grosses difficultés financière et je ne vous parle même pas de l'évacuation en pleine nuit chez les voisins.
      _J'ai toujours treize ans. Trois mois après la première innondation : une deuxième innondation. Cette fois-ci on a un mètre cinquante d'eau dans la maison. On perd tout sauf la machine à lavé et le frigo (achetés à la suite de la première innondation). Cette fois-ci c'est la galère grave. On emmenage dans un appartement avec, en tout et pour tout, un frigo, une machine à laver, des matelas et une table. Tout est à refaire. On a plus de fringue, plus de souvenirs d'enfance. Ma mère se tape une dépression pendant trois ans. Le compte en banque descend dans les -1500 euros. La vie est belle.
      _Par dessus ajoutez le mal-être lié à l'adolescence et au fait que ma toute première relation avec mon tout premier petit amis se soit très mal passé (c'est lui qui est parti avec ma meilleure amie du moment) et vous avez un bon résumé des choses.

      Je ne suis pas en train de dire que ma vie a toujours était noire (quoique, quand on regarde bien, je ne vois qu'une suite de galère). Non, j'ai souvent ris et j'ai aujourd'hui des amis formidable. Je me suis rendue compte que je ne suis pas aussi névrosé que ce qu'aurait pu laisser supposer cette enfance très bizarre. Je n'ai aucune phobbie (ce qui est un signe d'équilibre mental) et je m'en sors à l'école.

      Mais, des fois, je me dis que, si un génie me permettait de revivre ma vie depuis ma naissance, avec ma conscience de maintenant, il y a beaucoup de choses que je changerais. Pour commencer, je mettrait mon poing dans la figure de ce salopard de Thomas quim'a harcelé sexuellement. Puis je dirais ses quatre vérités à l'ex de mon père. Ensuite j'éviterait qu'on se fasse innonder une deuxième fois en demandant à déménager. Il y a encore plein de petits détails comme ça que je modifierais. On rêve tous d'une vie différente. Pas moi. Je reconnais la chance que j'ai d'avoir ma vie. Je rêve juste d'une vie améliorée.

      Voilà ce à quoi j'ai réfléchis durant mes deux heures d'insomnie.


    votre commentaire