• Histoire géo le matin

    Ohysique chime l'après midi


      J'ai même pas envie d'en parler

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  •   Comme un long extrait vaut mieux qu'une explication pas claire, tenez : 


        « Il était une fois » n'est guère une formule adapter à un livre qui n'est ni un conte, ni une histoire pour enfant. Néanmoins, parce qu'il faut commencer quelque part, et parce que « il était une fois » donne toujours une atmosphère spéciale à un ouvrage, c'est sur elle que s'ouvre celui-ci. 


       Il était une fois
    un royaume prospère et presque paisible niché entre les Monts Ténébreux au Nord-Ouest, les fertiles Plaines d'Astanl au Nord-Est et la mer au sud : Amaria, royaume des Rois Justes de la dynastie des Vel-Orelas.


      Amaria vivait de la culture du blé et des produits maraîchers, de l'exportation de son vin, et, en particulier, de l'exploitation de ses mines de rubis et d'opale. Les relations diplomatiques avec les pays de tout le continent étaient amicales et, partout, on ne disait que beaucoup de bien de Orlando le Jeune – qui par ailleurs n'était plus tout à fait jeune – et de son ministère. L'industrie de la mode amarianne donnait le ton dans tous les Etats frontaliers. Les femmes amariannes étaient en effets réputées pour leur raffinement et leurs goûts de l'élégance. Alida Vel-Orelas, fille héritière du roi, représentait à la perfection Amaria sur ce point. Belle comme aucune autre femme du royaume, le moindre de ses gestes se transformait en un véritable hymne à la délicatesse féminine. On disait sa bonté sans égale et son caractère enjoué et aimable. Son intelligence, remarquable, lui permettait de soutenir des conversations avec les plus éminents esprits de la cours de Versaara, capitale d'Amaria. Son père ne regrettait en rien d'avoir Alida pour héritière malgré son sexe qui, dans l'exercice d'un pouvoir tel que celui de monarque d'un Etat aussi puissant et grand qu'Amaria, pouvait parfois se révéler être un handicap. L'éducation de la princesse avait était telle que, lorsque viendrait son tour de porter la lourde couronne de rubis et d'opale, elle serait parfaitement préparée et saurait imposer au Parlement ses volontés et gagner le respect de ses sujets.

      N'auraient été les Vampires, le royaume aurait pu être qualifié de parfait ; mais ces derniers gangrenaient inexorablement le cœur d'Amaria. Semblable à ces tumeurs malignes que quantité d'opérations n'aurait pas réussi à complètement éliminer, les Vampires se reproduisaient lentement, mais avec une âpreté que la rage de liberté et le désir de vengeance rendaient effrayante. Longtemps ils avaient régnaient en maître sur les terres du Nord, à l'époque où les Rois Tirants, enfermés dans leur capitale, laissaient le royaumes dériver vers un avenir plus qu'incertain. Ils en avaient tiré un orgueil cruel dont les témoins restaient encore tous les innocents retrouvés au petit matin étendus sur les pavés, pâles comme la neige, les yeux voilés par la peur et la mort, deux trous rougeoyants dans le cou. Wilcas le Tueur les avaient tous acculés dans les Monts Ténébreux durant la guerre du sang, il y avaient de cela trois siècles, mais les vampires avaient faim de vie humaines et soif de vengeance. Pour aussi peu nombreux qu'ils soient – guère plus de cinq cents d'après les estimations – ils n'en restaient pas moins terriblement meurtriers. L'Inquisition écumaient sans relâche les villes du Nord pour traquer et supprimer les Vampires renégats, mais les Vampires demeuraient toujours aussi actifs.

      
       Il existait également une autre forme d'être humain. Les Cursedianns ne représentaient, pour la plupart, aucun danger. Mais parce qu'ils n'étaient pas exactement comme les hommes, et pas non plus comme les Vampires, ils étaient méprisés de la population. Les hommes ont toujours eu besoin de boucs émissaires ; les Cursedianns payaient donc pour les Vampires. Les hommes ont toujours eu peur de ce qu'ils ne comprenaient pas ; cette peur se manifestait par un mépris des plus total.


      Les Cursedianns sont maudits par la naissance, il ne faut pas s'en approcher ! Si l'on est trop proche d'un Cursediann, sa malédiction retombera sur nous ! Et, de toute façon, s'ils sont maudits c'est qu'ils sont mauvais !
    Superstitions et opinions que tous cela. Si malédiction il y avait, cela ne signifiait pas pour autant que le cœur des Cursedianns étaient noirs. Maudits par la naissance, un enfant n'est pas mauvais. C'est la société, cette société craintive et cruelle, qui le corrompait.

      Les Vampires et les Cursedianns constituaient ainsi les deux gros problèmes du royaume. Les premiers par leur nature de meurtriers sans pitié, les seconds par le clivage qu'ils suscitaient dans l'unité du royaume.
    Mais mettons un instant ses points sombres de côtés, ils ne reviendront que bien trop vite, et laissons le récit suivre son cours. 

     
    Il était une fois une jeune fille du nom de Sybille Lefèvre. Sybille était la fille unique du professeur Arnold Lefèvre, talentueux professeur exerçant dans la ville d'Azurélia pour le compte du duc de Guse. Toute sa vie, elle avait baigné dans les livres et la connaissance à son état le plus pur. Son père, portant très haut l'éducation de toute personne, garçon comme fille, avait attaché un soin tout particulier à lui inculquer toute la science en sa possession. Pour cela, le professeur Lefèvre n'avait pas exclusivement eu recours à la voie professorale. Il jugeait l'enseignement orale aussi important que celui dispensé dans les écoles. Aussi Sybille avait-elle acquis un tiers de ses connaissances durant les cours de son père, un autre tiers aux détours des nombreuse remarques que ce dernier formulait sur le monde et de ses propres lectures, le dernier tiers, elle l'avait assimilé d'elle-même en observant le monde.

      Depuis son plus jeune âge, Sybille faisait montre d'une intelligence peu commune et d'une perspicacité étonnante. Enfant déjà, elle possédait un esprit critique des plus aigus. Elle n'avait jamais cru ni aux fées, ni aux dragons. De même personne n'avait jamais pu lui faire croire que les carottes rendaient les joues rouges ou que le méchant loup viendrait l'enlever si elle allait au lit sans manger. Mme Lefèvre avait pourtant bien essayé, mais rien n'y faisait ! Cette petite était purement déconcertante ! Pourquoi refusait-elle d'avaler ces fables que l'on sert aux enfants ?
    Simplement parce qu'elle comprenait que tout cela n'était pas fondé.

      Le regard que Sybille posait sur le monde ne tenait aucun compte des opinions ou des jugements incertains. Elle observait, raisonnait et concluait sans se laissait influencer par les nombreux jugements formulés autour d'elle. Cette mécanique incroyablement rodée s'exécutait le plus naturellement possible, Sybille n'avait aucunement besoin de se forcer. Et c'était justement cette manière si particulière de penser qui faisait toute son intelligence.


      En grandissant, Sybille avait développé un tempérament en accord avec son esprit. Elle refusait catégoriquement que des opinions lui soient imposées. La mécanique de sa raison la faisait se fermer hermétiquement à ce genre de pratique de connaissance par ouïe-dire. Elle admettait sa faillibilité et accueillait chaleureusement les enseignements nouveaux, mais encore fallaient-ils que ces derniers fussent accompagnés d'arguments solides. Si sa raison décelait la moindre faiblesse dans l'argumentation, Sybille se mettait en devoir de corriger son interlocuteur. Elle était alors souvent obligée d'élever la voix pour se faire entendre, l'orgueil de la personne face à elle faisant, la plupart du temps, plus de bruit que sa propre voix de non-majeur. Peu d'adulte acceptait en effet qu'une jeune fille leur montre leur tort. Sybille avait ainsi acquis un caractère pour le moins... dépourvu d'ambiguïté. Ce qu'elle avait à dire, elle le disait– parfois même avec une dureté déconcertante pour une personne aussi jeune qu'elle.


      Sybille avait grandi en compagnie de deux autres personnes de son âge : Chimène de Guse, fille du duc de Guse, et Flora de Meville, la cousine de Chimène que le duc avait adoptée à la mort des parents de la petite Flora. Monsieur Lefèvre étant le professeur de ces dernières, Sybille avait passé toute son enfance avec Chimène et Flora. Le duc de Guse aimait respecter le protocole, mais, parce que Sybille avait cette expression si étrange avec ses yeux couleur miel toujours grands ouverts qui lui donnait l'air d'avoir, à tout moment, l'esprit alerte prêt à capter le moindre détail, il avait accepté qu'elle suive l'enseignement du professeur Lefèvre en même temps que sa fille et sa nièce.


      Ainsi, depuis l'âge de cinq ans, ces trois personnes ne s'étaient-elles pour ainsi dire jamais quittées. Les liens qu'elles avaient tissés étaient solides et courts et, malgré leurs différences de caractère et de rang social, elles étaient proches comme des sœurs et se connaissaient mieux que les connaissaient leurs propres parents. Comme toute amitié qui se respecte, il éclatait parfois quelques disputes entre Sybille et Chimène, toutes deux dotés d'un très fort caractère et d'un tempérament qui était tout sauf refermé. Mais, pour violentes que fussent ces disputes, elles ne duraient jamais longtemps car Flora intervenait toujours. Et Flora était la douceur et la gentillesse incarnées. Rien ne semblait pouvoir la mettre en colère, ni les injures, ni la méchanceté. Et c'était bien pour cela que Sybille et Chimène l'adorait.
     

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  •   Je me disais que ça faisait longtemps que je ne vous avez pas donné de nouvelles de mon histoire.

      Elle va bien, rassurez-vous. Avec la préparation du bac blanc( qu'au final j'ai bien peu préparé...) elle a pris un peu de retard, mais je pense pouvoir terminer le premier chapitre dimanche prochain en prévoyant une vingtaine de page (un record quand on pense que les chapitres de mon dernier manuscrit, U-Topos, comptait plus de cents pages... moui, j'ai toujours donné dans l'excès).


      Je me suis préparée dans la tête un super scénario pour les trois tomes. Du moins pour deux d'entre eux, le dernier reste encore un peu flou mais j'ai au moins la trame ^^. Et, si vous voulez connaître les thèmes : action, amour, vampire, et même sexe dans le deuxième tome... de quoi me donner envie de l'écrire. ça vous tente un extrait du premier chapitre ? Allez peut-être que je vous en mettrais un incessament sous peu (c comme ça que ça s'écrit ?). Oh et puis je vais mettre un glossaire de mes manuscrit, comme ça je n'aurais plus l'impression de parler dans le vide et vous vous comprendrez un peu mieux.


      Dimanche j'ai écrit cinq ou six feuilles blanches. ça m'a permis de définir un peu mieux le caractère de Sybille, mon héroïne. Et, croyez-moi, les débuts ont été laborieux. Elle est vraiment compliquée à manipuler, et plus encore parce qu'elle est censée être très intelligente. C'est affreux les personnages intelligents, ils vous obligent à l'être aussi. Sans parler que j'ai dû réécrire un grand passage descriptif parce que j'ai décidé au dernier moment de changer ma Flora aveugle en Flora muette. Plus pratique pour le troisième tome parce que... une héroïne aveugle on ne peut pas lui faire trop de cabriole... enfin de cascade quoi. Alors qu'une muette peut tout faire, sauf crier bien sûr.


      J'en suis arrivée à un passage où elle commence à crier sur un gérant de pâtisserie. C'est super chiant parce qu'elle se montre intelligente. Et donc je dois lui trouver un super argumentaire. Mais en même temps je m'éclate.

      Je sais, au finale c'est moi qui suis chiante.

      Bientôt elle va faire la rencontre du vilain méchant... quoi au juste ? Vous le saurez dans le prochain épisode.
      Et non, il ne s'agit pas du vilain méchant vampire.
      Pas tout à fait.

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  •   Le bac blanc a commencé aujourd'hui avec la traditionnelle épreuve de philo.


      LE truc tranquille mais tordu.
      Premier sujet : La conscience nous isole-t-elle du monde ?
      Deuxième sujet : La responsabilité politique est-elle réservée à ceux qui gouvernent ?
      Et enfin un commentaire d'un texte de Kant à propos de religion.

      Le commentaire de texte était exclu d'avance. QUant au sujet sur la conscience, je n'y comprenait pas grand chose. Du coup j'ai pris le sujet deux en remerciant le ciel de m'avoir fait perdre mon cours sur la religion, ce qui m'a permi de réviser mon cours sur l'Etat et la politique. Oui... c'est le seul truc que j'ai réviser. La honte sur moi.
      En parlant un peu avec les autres élèves de ma classe, je me suis aperçue qu'ils avaient tous pris, soit le commentaire, soit le sujet un.
      ... comment est-ce que je dois prendre ça ? TT


      DEuxième épreuve de la journée, trois heure d'anglais. Tranquille aussi. Un texte très sympa bien que pas du tout intéressant. Bon au moins j'ai compris ce qui y était écrit et improvisé un petit dialogue très classique qui, s'il n'est pas truffé de fautes de grammaire, devrait coller au sujet.


      Non, en fait, pour moi, les épreuves ne commencent réellement que demain avec Histoire géo et physique-chime.


      Mmmm ! Que du bonheur...


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  •   Et voilà ! Je vous présente mon nouveau cahier ! Chantal Thomas Paris !


      Bon, une chose que vous ne savez pas encore sur moi : je suis une fétichiste de la papeterie. Et, plus encore que de la papeterie, des cahier. C'est mon péché mignon, ma faiblesse, mon talon d'Achille.
    Super bizarre vous trouvez pas ?

      Bon enfin bref. Voici le petit dernier dans la catégorie "cahier de luxe", après le cahier clairefontaine que j'avais réussi à me faire offrir. Un super cahier à ressort tout mimi tout plein qui m'a coûté (accrochez-vous) 15 euros !!!!

      Une vrai fortune pour un cahier ! Mais je n'ai pas pu resister. Il était là, sur son présentoir, à crier mon nom ! A m'appeler désespéremment ! "Prends-moi ! Achète-moi !". Et comme je fond à la moindre demande trop insistante, j'ai craqué et je l'ai acheté. 

      Le pire dans tout ça c'est que je ne sais même pas ce que je vais y écrire ! Je pense même que je vais avoir tellement peur de gaspiller les pages que je ne vais rien écrire du tout. Je me connais connais trop bien.

      Trop hésitante et trop radin.

      Pour l'instant la seul que j'y ai marqué est ma griffe : "Il faut avoir des rêves assez grands pour ne pas les perdre de vue quand on les poursuit".
      Une phrase de Saint Exupéry que je trouve pleine de bon sens.

      Une autre phrase que je trouve pleine de bon sens (même si elle n'est pas de St Ex mais de Labiche) : "Un égoïste est quelqu'un qui ne pense pas à moi".
      Pas mal non ?

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